A force de lire, de regarder des reportages sur le sujet, je commence à me faire mon petit bonhomme de chemin en ce qui concerne MA définition de ce qu’est une alimentation « saine ». Ce n’est pas du tout simple comme question et je pense que le mieux reste encore de se documenter autant que possible tant les recherches sur la question semblent « opaques ». Entre celles qui sont financées par des grands groupes agro-alimentaires et celles qui sortent de nulle part sans grand fondement scientifique, il est difficile de se prononcer et de dire avec certitude ce qui est bon ou non pour notre corps. Pour autant, certaines choses font tout de même l’unanimité comme le fait qu’il vaut mieux privilégier les aliments frais et cuisinés maisons plutôt que des plats préparés industriellement. Bref.
Ma reprise sportive est maintenant bien entamée et j’ai trouvé un certain rythme qui me convient parfaitement. Du moins, tant que le télétravail persiste. Il faut voir ce que ça va donner quand il faudra se rendre au bureau.
Je me lance donc un défi « Perdre du poids sainement » à partir de lundi en combinant mes activités sportives avec l’alimentation. Je me suis appuyée sur une pratique dans le cadre de mon travail pour construire mon défi:
J’arrête
…les produits laitiers
Pour moi, contrairement à ce qu’on a pu essayer de nous faire croire (« Les produits laitiers sont nos amis pour la vie »), les produits laitiers ne sont absolument pas indispensables. Et pour être honnête, l’idée d’ingurgiter des hormones d’animaux ne m’enchante pas des masses non plus. Il est tout à fait possible de retrouver les nutriments que sont censés apportés les produits laitiers dans d’autres type d’aliment.
Je remplace par des produits d’origine végétale. Le yaourt au soja est excellent, le lait d’amande fait très bien l’affaire pour le petit déjeuner.
…et les aliments transformes
Honnêtement, c’est un défi très ambitieux. Je ne pourrais sûrement pas COMPLETEMENT supprimer les aliments transformés de mon alimentation tant ils sont partout mais le défi est de le faire autant que possible. J’aurais pu mettre ce challenge dans la partie « Je diminue » mais en réalité, l’idée est quand même d’arrêter et non de diminuer. Psychologiquement, je préfère le mettre dans cette section pour bien que mon esprit l’intègre et le mette en place même si le challenge est vraiment de taille. Les aliments transformés sont bourrés d’additifs en tout genre, de polluants divers comme les dioxines et les métaux lourds, sans parler du sucre ajouté à perfusion.
Je commence
…. cuisiner maison
Corollaire du fait d’arrêter de manger des aliments transformés ou du moins ultra-transformés, si je veux manger correctement, il faudra bien s’y coller. Je ne suis pas une grande cuisinière. ça ne me passionne pas des masses mais j’ai tout de même un plan d’action pour ce défi: j’ai des livres de recettes tout aussi inspirants les uns que les autres. Parcourir des comptes instagram est aussi enthousiasmant (jusqu’à ce que l’excitation retombe parce qu’on n’arrive pas à reproduire les bons petits plats qu’on voir en photo).
J’ajoute
…plus de legumes frais et secs
J’ai de la chance d’avoir toujours aimé les légumes sous toutes ses formes. Les bienfaits des légumes sont connus de tous: ils apportent de l’eau et donc participent à l’hydratation, des vitamines, des minéraux, des fibres, des antioxydants. Bref, c’est de l’or pour notre corps. Mon défi est de mettre systématiquement des légumes à chaque repas et qu’ils constituent plus de la moitié de mon assiette. Je met ce défi dans « J’ajoute » parce que jusqu’ici, j’avais bien une portion de légume dans mon alimentation mais ça représentait 1/3 de ce que je mangeais. L’idée est donc bien d’augmenter la dose.
…aliments bio
Est-ce vraiment la peine de s’attarder là-dessus? Il est bien connu que désormais, notre alimentation compose également avec des produits chimiques. Les légumes, les fruits etc…les pesticides sont là. Pour la santé, ce n’est vraiment pas l’idéal. S’il reste difficile de se passer de certaines choses du circuit « conventionnel », il est certains qu’il m’est impossible d’avaler des fraises, raisins, céleri, endives non bio.
Je diminue
…le sucre
Du moins, le sucre ajouté. Hors de question de se passer de fructose, contrairement à ce que préconisent certains types de régimes. En soi, le sucre, de mon point de vue, n’est pas le diable. Comme toute chose, c’est l’excès qui le rend néfaste. Et c’est pour cela qu’il se trouve dans « Je diminue » et non « J’arrête ». Je ne sucrais déjà pas grand chose mais c’est surtout des sucres cachés dont il faut se méfier. Dans la mesure où je suis censée arrêter les produits industriels, je devrais pouvoir relever ce défi.
…la viande
Sans parler d’éthique (dans ce cas, j’aurais dû mettre ce défi dans « J’arrête »), pour le moment, c’est surtout pour la santé que je prends cette décision. Les viandes contribuent à l’acidification de l’organisme. Il est important de n’en consommer qu’avec modération. Mon défi est de réduire ma consommation à 2 fois par semaine. Je BANNIS complètement la viande hachée à laquelle je ne fais plus du tout confiance du fait de son traitement: le broyage mais aussi parce que je n’ai aucune visibilité sur ce que peut contenir une viande hachée vendue au supermarché, dans une barquette. Qui sait si ce n’est pas fait avec des morceaux gras et autre produits qui n’ont pas à y être.
Je continue
…les activites sportives
Sans surprise. Point trop n’en faut pour ne pas tomber dans des extrêmes comme ce fût mon cas il y 3 ans. 5 fois par semaine me semble raisonnable avec 2 jours de repos. Il est important de varier les activités pour challenger le corps: alterner les séances cardio et les renforcements musculaires.
Je suis plutôt fière du chemin sportif parcouru jusqu’ici…je continue.
Vous noterez que je ne parle en aucun cas de quantité ou de macro-nutriments ni même de micro-nutriments dans ce défi. Mon challenge est d’y aller petit à petit. Si je peux déjà tenir celui-ci, je serai contente.
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